




Pas la plus belle ni la plus intéressante des étapes. Je suis à 60 km de la gare ou je prendrai le train pour rentrer à Bucuresti et prendre mon avion… J’espère un peu mieux demain pour la dernière.
Quand je vous dis quand les gens sont riches ici, c’est jusqu’à l’indécence…
Je suis parti hier de Satu Mare pour une étape très peu dénivelée. J’ai donc roulé assez vite. Les paysages changent au fur et à mesure que j’avance, au début je suis dans une grande plaine agricole puis ça se vallonne. La constante reste je mécanisation agricole très 70’s voire même 60’s
L’étape a été fort agréable jusqu’à une dizaine de km de mon objectif. Grimp´tout a commencé subitement à avoir un comportement un peu instable, j’ai vite compris ce qui se passait en moins de 20 mètres je roulais sur ma jante. Les routes roumaines ont eu raison de mes pneus renforcés au kevlar. Inouïs!
J’ai dormi à Zalau, une ville à la sympathique architecture communiste… Rien grand chose à en dire.
Ce matin je suis parti d’assez bonne heure, le relief de l’étape ne sera pas comparable à celui d’hier. Dés le premier km ça grimpe pour atteindre un petit col vers le 8eme. À la sortie du petit déjeuner ça brûle dans les cuisses! Mais les paysages sont magnifiques. La ville vue d’en haut, notez les belles cheminées
Je fais quelques arrêts pour visiter de l’extérieur de magnifiques églises en bois des XVII et XVIII siècles.
Je fais une très belle rencontre qui se laisse tirer le portrait sans bouger.
Je suis maintenant dans une des régions que je préfère en Roumanie pour son vallonnement doux et très érodé… Un paysage très reposant sauf peut être à vélo.
J’ai meme l’occasion d’un arrêt imposé par une seconde crevaison, décidément, c’est seulement la troisieme de la vie de grimp´tout.
Ce soir je suis à Cluj Napoca, une très jolie ville et à moins que je ne décide demain matin de faire un peu de tourisme, il me reste deux belles étapes au travers de la Transylvanie puis je prendrai le train pour rejoindre Bucuresti et mon vol vers la maison
L’Ukraine est un beau pays. VRAI. Sauf peut être certaines villes qui n’ont vraiment rien pour elles, suite certainement aux passages des Soviets, les paysages sont magnifiques, les villages aussi.
En Ukraine on roule a droite. VRAI et FAUX. Légalement c’est vrai mais pratiquement souvent on roule du côté de la route où il y a le moins de trous.
En Ukraine à part des prostituées ils n’y a rien. Deux fois FAUX. En trois semaine de voyage, une seule proposition, pas plus. S’il y a probablement beaucoup de prostitution à Kiev ce n’est vraiment pas le cas ailleurs, en tout cas je n’ai rien vu.
Les ukrainiens ne parlent généralement pas anglais, encore moins français. VRAI. C’est vraiment difficile de communiquer avec les gens qui comme seconde langue n’ont souvent que le russe.
Les ukrainiens sont accueillants. VRAI. Les gens sont vraiment gentils et seraient prêts à beaucoup pour rendre le voyage agréable. En particulier dans mon cas pour mettre grimp’tout en sécurité.
En Ukraine on mange mal. FAUX. Comme je l’ai écrit précédemment la cuisine ukrainienne n’est pas de la grande gastronomie, mais elle est goûteuse et variée. J’ai apprécié.
En Ukraine on boit beaucoup. VRAI. Entre la bière et la vodka, a part sur le vélo je n’ai pas bu beaucoup d’eau. Et à moins d’un euro le demi (le vrai pas le demi français) ou la vodka… Pourquoi se priver?
Les ukrainiens conduisent comme des fous et les routes sont dangereuses.VRAI et FAUX. Les grand routes sont effectivement assez dangereuses, pas toujours en bon état. Et les ukrainiens ont une tendance à dépasser un peu n’importe où. Ceci dit rare sont les véhicules qui ne m’ont pas respecté fort prudemment, je ne me suis pas souvent senti en danger. Les petites routes sont assez sûres, vu leur état il est impossibles aux voitures d’aller vite, ça limite les dangers.
Souvent on te demandera si tu cherche une femme. FAUX, c’est probablement un cliché de plus mais jamais on ne m’a demandé si j’étais en quête d’une épouse.
L’Ukraine est un pays pauvre. VRAI. Les gens ne sont pas riches ou alors quand ils le sont c’est jusqu’à l’indécence. A l’entrée de certaines villes j’ai traversé des quartiers, entre autre peuplés de Roms, dans lesquels je n’étais vraiment pas à l’aise, conscient que la valeur mes chaussures seules était probablement supérieure à ce dont disposent mensuellement certaines familles pour vivre.
En Ukraine, la police est désagréable et en permanence en quête de corruption. VRAI ou FAUX. La police des routes est assez présente et arrête les voitures, donc c’est peut être vrai mais jamais on n’a cherché à m’ennuyer… Peut être un avantage d’être à vélo?
En Ukraine les filles sont jolies et coquettes. VRAI. Comme dans la plupart des pays de l’est, je suis convaincu que des années de « communisme » pendant lesquelles la coquetterie a été interdite ont poussé les mères de la génération actuelle à éduquer leurs filles à être ultra coquettes.
En Ukraine les infrastructures touristiques sont rares et peu développées. VRAI. Pas grand chose n’est fait pour les touristes qui sont d’ailleurs assez rare. Les hôtels et pensions ne sont pas nombreux et parfois dans des états de délabrement avancé. Ceci dit on trouve quand même presque partout à loger très décemment pour des prix très abordables. Rares sont les menus de restaurant unilingue, mais souvent la traduction anglaise est plutôt folklorique issue de Google traduction.
Si vous avez d’autres questions n’hésitez pas je compléterai.
Ce message issu de l’agriculture biologique à été rédigé avec des électrons recyclés. Il est en conséquence possible que des fautes d’orthographe s’y soient malencontreusement glissées.
Hier j’ai fais une journée sans vélo, longue balade en ville à Мукачеье, avec entre autre la visite d’un château qui ne casse pas la baraque. Puis après midi piscine, histoire de faire quand même un peu de sport pendant ces vacances. Journée détente.
Ce matin j’ai pris la route tout à mon aise, bien décidé à profiter de mes derniers km ukrainiens. La route quoi qu’assez fréquentée est agréable et serpente entre quelques lacs.
Dans les villages, quelques pêcheurs vendent leurs produits fumés sur le bord de la route… J’hésite à me laisser tenter mais compte tenu de la poussière que ramassent ces pauvres poissons en raison du trafic, je m’abstiens.
Un peu plus moins je croise le comité local de lutte contre les ptérodactyles en pleine action.
La région est aussi une région agricole, un peu d’élevage surtout des vaches laitières. Si chaque vache a un propriétaire, le troupeau est pris en charge collectivement, chaque jours quelques personnes, souvent des vieux ou des adolescents emmènent les bêtes en pâture et les ramènent au village dans l’aprés-midi. C’est une belle foire que de voir se troupeau sur la route au milieu du trafic. Chaque bête rentre plus ou moins spontanément chez elle. Il y a aussi pas mal e cultures maraîchères et horticoles et par ci par là des petits marchés où chacun vient vendre sa production, à moins qu’il ne le fasse devant sa porte.
Demain après environ 25 bornes je devrais retourner en Roumanie… Enfin une langue que je vais comprendre et un alphabet que je vais pouvoir lire plutôt que e la déchiffrer.
Une étape sans le moindre intérêt… Les 20 premiers km agréables jusque Ужгород. Une ville frontière, bruyante, trépidante, bordélique… Puis 50 bornes de grand route, le nez dans le guidon, l’œil dans le rétroviseur… J’ai vu mieux mais ça roule vite.
Alors pour avoir quelques chose a raconter je vais vous parler du contenu de mes assiettes..
D’abord, il y a le bortch, véritable institution locale… Un bouillon légèrement aigre à la betterave rouge avec quelques patates et parfois un morceau de viande, souvent épicé à l’aneth. Le midi avec un bout de pain ça fait souvent mon repas. J’adore!
Ensuite le bogratch, un bouillon épicé de paprika et d’herbes fraîches, quelques patates et l’un ou l’autre morceau de viande. Ça aussi la midi c’est parfait. Il faudra que je le mette en quête d’une recette, c’est vraiment bon.
Il y a aussi dans les montagnes un fromage fumé présenté sous forme de nœud. Parfait avec la bière et pour l’apéro. Je suis vraiment très fan! J’en abuse!
En matière de plat consistant, mon meilleur souvenir c’est celui de mon premier repas ukrainien quelques morceaux de cervelle de porc farinés revenus dans du beurre… Avec un peu d’ail frais et de persil. Waw! Un délice. Ceux qui me connaissent bien auront deviné, après un ou deux essais, la recette sera au point et régulièrement mise en pratique à la maison.
Sinon, nombreuses variétés de saucisses plus ou moins fumées et épicées (souvent de cumin), un boudin noir à se damner et de nombreuses grillades. Pour ceux qui aiment du foie aux oignons.
En accompagnement, des patates rissolées avec quelques lardons, des oignons et des herbes fraîches.
Parfois sous forme de galettes.
Mon allergie aux champignons m’a malheureusement contraint à ne pas risquer d’en manger, pourtant on en trouve en abondance dans les menus, des pieds bleus, des bolets, des cèpes et d’autres… Souvent d’ailleurs on en vend sur le des routes séchés ou non. Résister n’est parfois pas facile mais je préfère ne pas prendre de risques.
Dans les verres, autan vous dire qu’en matière de vins je n’ai rien trouvé qui vaille le voyage. J’en reste à la bière, de bonnes vieilles pils qui tiennent la route.
Puis il y a aussi la vodka, véritable boisson nationale, si elle est parfois un simple tord boyaux, elle peut s’avérer parfumée et fort intéressante, en particulier quand elle contient du miel ou quelques pommes.
Pour conclure, j’ai été assez séduit par la cuisine locale, ce n’est pas de la grande cuisine raffinée, c’est une cuisine « paysanne » goûteuse et assez variée, j’y ai trouvé mon bonheur. Pour ceux qui seraient moins téméraires que moi on trouve partout ou presque des très internationales pizzas qui ne sont pas mauvaise, mais ce n’est pas ma tasse de thé, en voyage je préfère les recettes de grand-mère! Dont entre autre ces « ravioli », dont j’ai oublié le nom local, qui sont généralement farcis de patates de choux et de viande. Servi souvent bouilli, je les préfère revenus au beurre… En Pologne ça s’appelle des pirogens et a la maison c’est souvent notre repas du dimanche soir.
Ce message issu de l’agriculture biologique à été rédigé avec des électrons recyclés. Il est en conséquence possible que des fautes d’orthographe s’y soient malencontreusement glissées.